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1.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 2(2):S145-S146, 2023.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2324298

ABSTRACT

Introduction La vaccination COVID-19 par un schéma hétérologue ChAdOx1-nCoV19/vaccins ARNm pourrait induire une plus forte réponse immunitaire humorale qu'une vaccination homologue jusqu'à 6 mois après la seconde dose;l'activité neutralisante des anticorps à 6 mois est mal connue. Nous avons évalué l'immunogénicité d'une vaccination hétérologue ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 et homologue BNT162b2/BNT162b2 et sa persistance jusqu'à 6 mois. Matériels et méthodes Il s'agit d'une sous-étude de l'étude ANRS0001S COV-POPART (ClinicalTrials.gov NCT04824651), cohorte nationale évaluant l'immunogénicité de la vaccination COVID-19 en populations particulières. Ont été inclus des sujets âgés de 18-54 ans immunocompétents, sans antécédent de COVID-19: 1) groupe 1, ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 ayant reçu 1 dose de BNT162b2 12 semaines après une première dose de ChAdOx1-nCoV19;2) groupe 2, BNT162b2/BNT162b2 ayant reçu 2 doses du vaccin BNT162b2 à 28 jours d'intervalle. Les titres d'IgG anti-Spike (anti-S) et d'IgG neutralisants spécifiques (souche Wuhan chez tous et Omicron (B.1.1.529) dans un sous-groupe) ont été évalués de façon centralisée 1 mois et 6 mois après la seconde dose. La réponse lymphocytaire T (Elispot IFNgamma) a été mesurée à J0 et 1 mois après la 2e dose de vaccin. Résultats Au total, 176 sujets ont été inclus dans le groupe 1 hétérologue (69,9 % de femmes, âge médian 37 ans (IQR 28-44)) et 237 dans le groupe 2 homologue (49,4 % de femmes, âge médian 45 ans (38-51)). Une séroconversion en IgG anti-S était observée chez 175 (99,4 %) et 160/161 (99.4%) respectivement à 1 mois et 6 mois pour les sujets du groupe 1;100% et 125/126 (99.2%) des sujets du groupe 2. Les moyennes géométriques (GMT) des titres en IgG anti-S étaient de 1422,4 BAU/mL (IC95% 1298,0–1558,7) et 219,7 (193,8–249,1) respectivement à 1 et 6 mois dans le groupe 1;1493,5 (1382,1-1614,0) et 234,2 (200,9-272,9) dans le groupe 2. Une séroconversion en IgG neutralisants envers la souche Wuhan était observée chez 100% des sujets testés et 155/160 (96.9%) respectivement à 1 mois et 6 mois dans le groupe 1, 236/237 (99.6%) et 116/125 (92.8%) dans le groupe 2;vis à vis du variant Omicron BA.1, 30/33 (90.0%) et 14/32 (43.8%) à 1 et 6 mois respectivement dans le groupe 1 et 2/5 (40%) et 0/5 dans le groupe 2. Une réponse lymphocytaire T était observée à 1 mois chez 14/18 (77.8%) et 13/18 (72.2%) des participants du groupe 1 et du groupe 2, respectivement. Conclusion Une vaccination hétérologue ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 induit une réponse immunitaire robuste et durable jusqu'à 6 mois après la primo vaccination. La neutralisation envers Omicron est réduite de moitié à 6 mois. Aucun lien d'intérêt

2.
Open Forum Infectious Diseases ; 9(Supplement 2):S774-S775, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2189963

ABSTRACT

Background. New adjuvanted recombinant protein vaccines against coronavirus disease 2019 (COVID-19) as heterologous boosters could maximize the benefits of vaccination against SARS CoV-2. Methods. In this randomized, single-blinded, multicenter trial, adults who had received two doses of Pfizer-BioNTech mRNA vaccine (BNT162b2) 3-7 months before were randomly assigned to receive a boost of BNT162b2, Sanofi/GSK SARS-CoV-2 adjuvanted recombinant protein MV D614 (monovalent parental formulation) or SARS-CoV-2 adjuvanted recombinant protein MV B.1.351 vaccine (monovalent Beta formulation). The primary endpoint was the percentage of subjects with a >= 10-fold increase in neutralizing antibody titers for the Wuhan (D614) and B.1.351 (Beta) SARS-CoV-2 viral strains between D0 and D15. Results. The percentages of participants whose neutralizing antibody titers against the Wuhan (D614) SARS-CoV-2 strain increased by a factor >= 10 between Day 0 and Day 15 was 55.3% (95% CI 43.4-66.7) in MV(D614) group (n=76), 76.1% (64.5-85.4) in MV(Beta) group (n=71) and 63.2% (51.3-73.9) in BNT162b2 group (n=76). These percentages were 44.7% (33.3-56.6), 84.5% (74.0-92.0) and 51.3% (39.6-63.0) for the B.1.351 (Beta) viral strain, respectively. Higher neutralizing antibodies rates against Delta and Omicron BA.1 variants were also elicited after Sanofi/GSK MV(Beta) vaccine compared to the other vaccines. Comparable reactogenicity profile was observed the three vaccines. Conclusion. All three vaccines boosted antibodies and neutralizing response after BNT162b2 initial course. Heterologous boosting with the Sanofi/GSK SARS-CoV-2 adjuvanted recombinant protein vaccine B.1.351 (Beta formulation) provided higher neutralizing antibodies response rates against variants, including Omicron BA.1, compared with the mRNA BNT162b2 vaccine.

3.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S5-S6, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867503

ABSTRACT

Introduction L'efficacité de la vaccination Covid-19 est diminuée chez les personnes immunodéprimées. La réponse en anticorps anti-Spike est hétérogène dans ces populations mais la plupart des études publiées sont de taille limitée sans groupe contrôle. Matériels et méthodes COV-POPART est une cohorte nationale prospective multicentrique ayant inclus, entre le 25 mars et le 31 décembre 2021, des participants adultes dans 11 populations particulières (cancer solide, transplantés organe solide (TOS), greffés cellules souches hématopoïétiques (GCSH), insuffisants rénaux chroniques (IRC), maladies auto-immunes et systémiques (MAIS), rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC), Sclérose En Plaques et maladies du spectre de la neuromyélite optique (SEP), hypogammaglobulinémie, diabète (1 et 2), obésité sans diabète, Personnes Vivant avec le VIH-1 (PVVIH)) et 2 groupes contrôles (18-74 ans et > 74 ans) indemnes des affections suscitées. Les participants ayant à l'inclusion des anticorps anti-nucléocapside (NCP) positifs ont été exclus. La proportion de participants avec des anticorps IgG anti-Spike (ELISA Euroimmun) (=répondeurs) et des anticorps neutralisants spécifiques (test de neutralisation in vitro sur la souche originale) a été évaluée de manière standardisée et centralisée un mois après la deuxième dose de vaccin. Résultats Parmi les 6612 participants de la cohorte, 3301 avaient des résultats disponibles au 17/02/2022 et 3127 des anticorps anti-NCP négatifs : 2271 participants de populations particulières (156 cancers solides, 135 TOS, 47 GCSH, 81 IRC, 124 MAI, 129 RIC, 321 SEP, 50 hypogammaglobulinémies, 320 diabétiques, 623 obèses non diabétiques et 777 VIH) et 856 contrôles (831 : 18-74 ans et 25 : >74 ans). La majorité des participants (86,7%) a reçu deux doses de BNT162b2. Dans le groupe contrôle, 99,9% (IC95% 99,3 ;100,0) des personnes âgées de 18 à 74 ans et 96,0% (79.6 ;99,9) des personnes âgées de plus de 75 ans ont développé des anticorps IgG anti-Spike. Chez les patients obèses et les PVVIH, les pourcentages de répondeurs étaient de 88,9 % (86,2 ;91,3) et 97.3 % (95,9 ;98,3). Les pourcentages de répondeurs étaient plus faibles chez les SEP (73,8 % [68,7 ;78,6]), GCSH (61,7 % [46,4 ;75,5]) ou TOS (31,1 % [23,4 ;39,6]). La fréquence des anticorps neutralisants était similaire à celle des anticorps anti-Spike dans les groupes contrôles. Les obèses et PVVIH (85,8 % [82,8 ;88,5] et 95,6 % [93,9 ;96,9]) présentaient plus fréquemment des anticorps neutralisants contrairement aux participants SEP, GSCH et TOS (69,8 % [64,4 ;74,8], 57,4 % [42,2 ;71,7] et 27,4 % [20,1 ;35,7]). Conclusion Les résultats préliminaires de la cohorte COV-POPART montrent, à 1 mois de la fin du schéma vaccinal standard de primo-vaccination Covid-19, une réponse humorale hétérogène dans les populations particulières. Cette réponse est plus faible chez les patients atteints de SEP, GSCH ou TOS. Aucun lien d'intérêt

4.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S25, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867495

ABSTRACT

Introduction Le risque de thrombocytopénies thrombotiques immunitaires induites par le vaccin ChAdOx1-nCoV19 a conduit la France à recommander une seconde dose par un vaccin ARNm chez les personnes <55 ans ayant reçu une dose de ce vaccin. Nous avons évalué l'immunogénicité d'une vaccination hétérologue ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 et homologue BNT162b2/BNT162b2, et la réactogénicité dans le groupe ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2. Matériels et méthodes Il s'agit d'une sous-étude nichée dans l'étude ANRS0001S COV-POPART (ClinicalTrials.gov NCT04824651), cohorte nationale française évaluant l'immunogénicité de la vaccination COVID-19 dans des populations particulières. Ont été inclus dans cette étude des participants âgés de 18 à 54 ans immunocompétents, sans antécédent de COVID-19: 1) groupe ChAdOx1-nCoV19/BNT162b2 (groupe 1) ayant reçu une dose de BNT162b2 12 semaines après une première dose de ChAdOx1-nCoV19;2) groupe BNT162b2/BNT162b2 (groupe 2) ayant reçu 2 doses BNT162b2 à 28 jours d'intervalle. Les titres d'IgG anti-Spike SARS-CoV-2 (anti-S, ELISA) et d'IgG neutralisants spécifiques SARS-CoV-2 (test de neutralisation in vitro;souche Wuhan chez tous les sujets;Delta (B.1.617.2) et Omicron (B.1.1.529) dans un sous-échantillon), ont été évalués de façon centralisée 28 jours après la seconde dose de vaccin. La réactogénicité (événements indésirables (EI) locaux/systémiques sollicités) a été évaluée pendant 28 jours après la dose BNT162b2 dans le groupe 1. Résultats Au total, 180 participants ont été inclus dans le groupe 1 (69,4 % de femmes, âge médian 37 ans (IQR 29-44) et 227 dans le groupe 2 (50,4 % de femmes, âge de médian 44 ans (38-51)). Une séroconversion en IgG anti-S était observée chez 178 (98,9 %) participants du groupe 1 et tous les participants du groupe 2;les titres moyens géométriques (GMT) d'IgG anti-S étaient de 1 390,4 BAU/mL (IC95% 1262,8-1530,8) dans le groupe 1 et 1395,2 (1273,6-1528,3) dans le groupe 2;les titres d'IgG anti-S étaient >264 BAU/mL chez 176 (98,9%) et 220 (96,9%) participants des groupes 1 et 2 respectivement. Une séroconversion en anticorps neutralisants vis-à-vis de la souche Wuhan était mise en évidence chez 177 (99,4%) participants du groupe 1 et 223 (98,2%) du groupe 2, vis-à-vis du variant Delta chez 35/35 (100%) participants du groupe 1 et 10/10 (100%) participants du groupe 2, vis-à-vis du variant Omicron chez 32/35 (91,4%) participants du groupe 1 et 7/10 (70%) participants du groupe 2 (titres ≤ 40 chez 25/32 (78,1%) participants du groupe 1 et chez tous ceux du groupe 2). Des EI locaux ou systémiques (asthénie (74/106 (69,8%)), myalgies (47/106 (44,3%)), céphalées (52/107 (48,6)) ont été observés respectivement chez 123/157 (78,3%) et 107/160 (66,9%) participants du groupe 1. Conclusion Une vaccination hétérologue associant ChAdOx1-nCoV19 et BNT162b2 permet d'induire une réponse humorale robuste, un mois après la seconde injection avec un profil de réactogénicité acceptable. Aucun lien d'intérêt

5.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50(6):S161, 2020.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-1375092

ABSTRACT

Déclaration de liens d’intérêts: Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

6.
Medecine & Maladies Infectieuses ; 50(6):S161-S162, 2020.
Article | A9H | ID: covidwho-829925

ABSTRACT

Les infections virales respiratoires constituent une cause majeure de consultations aux urgences et d'hospitalisations, au sein de tous les groupes d'âges. Les rhinovirus, le virus respiratoire syncytial, le virus de la grippe et les coronavirus sont les mieux connus et considérés comme les plus prévalents. Les virus parainfluenza, des virus à ARN simple brin appartenant au genre Paramyxovirus sont moins bien connus et leur prévalence est possiblement sous-estimée du fait qu'on ne les recherche pas systématiquement. Ils causent habituellement des maladies bénignes de l'arbre respiratoire mais peuvent parfois être associés à des manifestations plus sévères comme des pneumonies, des exacerbations de BPCO ou d'asthme. Il existe 4 types de virus parainfluenza, nommés HPIV1 à 4. Très peu de données existent sur l'épidémiologie du HPIV4. L'objectif est de décrire rétrospectivement l'épidémiologie des infections à HPIV4, sur une période de 3 ans, soit de début 2017 à fin 2019. Les échantillons respiratoires inclus dans cette analyse rétrospective ont été reçus entre le 1er janvier 2017 et le 1er janvier 2020. La recherche de HPIV4 a été réalisée par PCR en temps réel avec les kits FTD Respiratory pathogens 21 (Fast Track Diagnosis, Luxembourg) ou Biofire Filmarray Respiratory panel 2 plus (Biomérieux, France). Un total de 16 357 correspondant à 11 976 patients a été testé entre le 1er janvier 2017 et le 31/12/2019. HPIV4 a été détecté dans 97 prélèvements respiratoires appartenant à 84 patients. Le sex-ratio était de 0,74 (36 hommes et 48 femmes). L'âge moyen des cas était de 28 ans (âge médian : 4 ans) ;à noter que 38,5 % des cas (32 patients) étaient âgés de 1 an ou moins. On comptait des 6 doubles infections avec HPIV2, 1 avec HPIV3, 1 triple infection avec HPIV2 + HPIV3, et 1 avec HPIV1 + HPIV2. Un décès a été notifié, il s'agissait d'une femme de 86 ans grabataire, initialement adressée pour chute avec traumatisme crânien, dans un contexte de décompensation cardiaque. Quatre jours après le début de son hospitalisation, la patiente a présenté une dégradation respiratoire avec acidose hypercapnique sur pneumopathie probable. Staphylococcus aureus avait été isolé d'une hémoculture et seul HPIV4 avait été retrouvé au niveau de ses prélèvements respiratoires. Un traitement par piperacilline tazobactam a été instauré. L'évolution a été défavorable avec défaillance multiviscérale et décès 9 jours plus tard. Notre étude rétrospective est l'une des plus grandes séries de cas décrivant les infections à HPIV4, et donne un aperçu global de leur épidémiologie locale. Ces données suggèrent que la prévalence des HPIV4 est probablement sous-estimée. Sa recherche systématique par PCR sur tous les prélèvements respiratoires devrait nous permettre de mieux évaluer et comprendre son épidémiologie. [ABSTRACT FROM AUTHOR] Copyright of Medecine & Maladies Infectieuses is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

7.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S195, 2020.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-829311

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

8.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S163-S163, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726765

ABSTRACT

Introduction Les coronavirus humains OC43 (HCoV-OC43) sont des agents communs, notamment chez les jeunes enfants, d’infections des voies respiratoires hautes et parfois basses. Ils appartiennent au genre Betacoronavirus et sont génétiquement très différents d’autres HCoV incluant les HCoV-229E et -NL63. De plus, il a été décrit que l’épidémiologie et la symptomatologie associées à leurs infections différent de celle des autres HCoV. Depuis 2017, nous réalisons au laboratoire de microbiologie et virologie clinique de notre centre hospitalo-universitaire (CHU) l’identification des HCoVs. Nous décrivons ici les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des infections à HCoV-OC43 diagnostiquées au cours des trois dernières années. Matériels et méthodes Les prélèvements respiratoires testés pour la présence du HCoV-OC43 ont été ceux adressés de janvier 2017 à décembre 2019 pour recherche de virus respiratoire au laboratoire de diagnostic microbiologique et virologique de notre CHU. Le diagnostic de HCoV-OC43 a été réalisé par PCR en temps réel avec les trousses FTD Respiratory pathogens 21 (Fast Track Diagnosis, Luxembourg) ou Biofire Filmarray Respiratory panel 2 plus (Biomérieux, France). Résultats Un total de 16 357 prélèvements respiratoires de 11 976 patients ont été testés au cours de la période de l’étude (3 ans). Un HCoV a été détecté dans 554 prélèvements (3,4 %) obtenus de 483 patients (4 %). HCoV-OC43 a été détecté dans 157 prélèvements (1,0 % ;29 % de ceux HCoV-positifs) de 136 patients (1,1 % ;28 % des patients HCoV-positifs) : 66 femmes et 70 hommes (sex-ratio H :F=1,1). L’âge moyen des patients HCoV-OC43-positifs était de 36±34 ans (min.–max. : 0–97 ans) avec respectivement 26 (19 %), 26 (19 %), 7 (5 %), 4 (3 %), 9 (7 %), 23 (17 %), 17 (12 %) et 24 (18 %) patients de<1, 1–5, 5–15, 15–25, 25–45, 45–65, 65–75 et>75 ans. Deux pics d’incidence ont été observés en octobre 2017 lorsqu’ils ont représenté 83 % des infections à HCoV et en septembre-octobre 2018 (81 %). Douze patients HCoV-OC43-positifs (9 %) ont été admis en réanimation. Trois (2,2 %) sont décédés : une femme de 95 ans institutionnalisée ayant présenté une pneumopathie sans co-infection, un nourrisson de 10 mois ayant présenté hypoxie d’étiologie inconnue, et un homme de 77 ans ayant présenté une pneumopathie sur cancer pulmonaire et co-infecté par Streptococcus pneumoniae. Conclusion Cette large série de cas montre que les HCoV-OC43 sont dans notre CHU une cause non négligeable d’infections respiratoires touchant particulièrement les âges extrêmes et pour lesquelles il n’existe pas actuellement de médicament actif approuvé. Ces résultats justifient d’inclure systématiquement dans le diagnostic des infections respiratoires le dépistage et l’identification des HCoV-OC43 qui restent des virus négligés. Ceci permettra de mieux caractériser l’épidémiologie, la symptomatologie, les co-infections et la mortalité associés à leurs infections.

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